Comment manger à sa faim et sans excès ?

Nous sommes nombreux à penser qu’excès et plaisir vont de pair. Faux ! Besoin de manger et envie de manger sont deux notions distinctes. En effet, dans le cadre des comportements alimentaires, la modération est de mise pour éviter de tomber dans les dérives de régimes dangereux et draconiens à outrance. Pour préserver votre santé et éviter d’avoir les yeux plus gros que le ventre, voici nos 3 conseils !

 

Savoir ressentir la faim

Pratiquer la modération, c’est d’abord se reconnecter avec son organisme et ses sensations corporelles. Ainsi, il va falloir apprendre à différencier faim physiologique et faim psychologique. C’est ce qui vous permettra d’identifier si vous avez un besoin de nourriture pour le fonctionnement du corps (apport en énergie) ou l’envie de manger pour lutte contre des émotions qu’elles soient positives ou négatives. Manger juste c’est manger sans excès ni frustration.

Pour tester votre sensation de faim, ne mangez rien durant 4h. Même si cette idée peut vous paraître saugrenue, elle est efficacement pour tester vos ressentis. Si au cours de ces 4h vous ne ressentez pas la faim, vous sur-mangez probablement car vous mangez « en avance ». Si par contre, la faim vous tenaille sans cesse, vous avez peut-être une confusion à  éclaircir entre faim physiologique et faim psychologique. Egalement, vous pouvez avoir perdu la notion de vos sensations alimentaires. Ainsi, remettez-vous à cuisiner des recettes salées ou sucrées ou des recettes d’apéritif dinatoire qui vous font plaisir afin de ré-apprivoiser l’alimentation.

Pour rappel, les manifestations de la faim les plus fréquentes sont une baisse d’énergie avec la sensation de faiblesse et l’irritabilité (trouble de l’humeur).

 

Se concentrer sur le goût

Pour renouer une relation saine à la nourriture, il est important de focaliser son attention sur le sens du goût dès la première bouchée. La saveur de l’aliment nous renseigne sur ce que l’on mange, le plaisir que l’on y prend et cela alimente aussi l’imaginaire. L’aliment est salé, sucré, amer, fondant, bon, peu savoureux, acide… Il est essentiel d’avoir une approche réaliste du goût que l’on a en bouche afin de ne pas avaler en énorme quantité un gâteau que l’on croit être délicieux alors qu’il est tout juste bon.

L’important est de prendre le temps d’apprécier le goût, de laisser au cerveau le loisir d’identifier la satiété en mangeant bien et en prenant de petites bouchées. N’hésitez pas à utiliser vos dents, votre langue et à poser les couverts au moment de mâcher. Plus vous prêtez attention au goût, plus vous saurez identifier lorsque le plaisir fléchit afin de vous dire « le goût a changé, j’ai assez mangé, je peux m’arrêter ».

 

Identifier ses envies

Le paquet de cookies vous fait de l’œil, vous vous apprêtez à vous jeter dessus afin de le dévorer et assouvir votre envie de sucré. Mais interrogez-vous juste un instant avant de passer à l’acte : « suis-je influencée par la faim ou par l’envie ? »

Si la réponse est « la faim », mangez et régalez-vous. Si la réponse est l’envie, identifier sa provenance : tristesse, stress, colère, euphorie, besoin de réconfort… Les causes peuvent être multiples et encourager nos fringales et pulsions alimentaires les plus néfastes. Manger pour éviter une émotion n’est pas sain.

Pour faire face à cela, laisser venir vos pensées, buvez un verre d’eau, faites un tour, téléphonez. Il va falloir mettre votre envie à l’épreuve afin de tester ses limites et surtout la surpasser. Quoi qu’il arrive, même si vous craquez pour 1 ou 2 biscuits à terme, vous aurez déjà entamé un travail sur vos émotions pour rester dans la limite du raisonnable.

La crise de tentation sous-jacente à nos émotions doit être apprivoisée, pas forcément censurée. En analysant bien leur survenue à chaque fois, vous remarquerez que ce sont souvent les mêmes qui reviennent, jusqu’à en venir à bout…

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