Comment prévenir les risques nucléaires ?

Les récents incidents de Fukushima ont fait réfléchir le monde sur les risques de l’utilisation de l’énergie nucléaire. Si certains ont décidé de s’en passer sur le moyen ou long terme, d’autres ont clairement exprimé leur incapacité à s’en passer. Du coup, l’énergie nucléaire devient l’industrie la plus contrôlée au monde. Cela a d’ailleurs toujours été le cas au vu de l’ampleur des risques. En France, l’ensemble des installations nucléaires bénéficie d’une surveillance optimale et tout est mis en œuvre pour limiter ou annihiler les dégâts en cas d’accident.

La prévention du risque sismique

Pour toute installation nucléaire, les ingénieurs identifient d’abord les types de séismes qui sont susceptibles de se produire dans la zone. Cette analyse géologique et historique va servir par la suite à définir ce qu’on peut appeler le « séisme de référence ». Celui-ci va permettre de dimensionner l’installation nucléaire et les matériels et bâtiments fondamentaux seront construits pour résister à un séisme 5 fois plus puissant que le séisme de référence défini. Mais l’opération de prévention ne se limite pas là, car des évaluations régulières sont menées tout au long de la vie de l’installation afin de s’assurer qu’elle tient le coup. Du coup, l’exploitant est parfois amené à réaliser des travaux de renforcement des installations nucléaires des bâtiments.

La prévention des risques propres à l’installation

INSTALLATION NUCLEAIRE

Les risques propres à l’installation nucléaire concernent surtout les incendies et les actes de sabotage. En ce sens, plusieurs exercices de simulation sont effectués pour tester l’efficacité des systèmes de sécurité. Du coup, les risques d’incendie et d’actes de sabotage sont largement anticipés. En France, ce type de prévention est réalisé en accord avec les services de sécurité nationaux, car il est en ressort de la sécurité nationale. En effet, si les principales puissances nucléaires vivaient dans une sorte de bunkers, les récents événements ont montré qu’elles étaient aussi vulnérables aux attaques terroristes.

L’heure est au dialogue

Le débat sur les risques du nucléaire se pose de plus en plus sur la scène politique. Du coup, l’ouverture au dialogue est devenue une règle, car la filière est désormais très surveillée par l’ASN et les multiples agences internationales de contrôle du nucléaire. Les associations civiles, les laboratoires de contre-expertise, de conseils en radioprotection et la société civile lui accordent aussi une importance particulière. Si l’on sait que la France s’engage désormais dans l’amélioration durable de ses installations nucléaires, le dialogue devient alors un moyen de prévention efficace.

Nous serons heureux de connaître votre avis

Laisser un commentaire

Plaxeo
Logo